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PrÉSentation

  • : La Taverne des Trois Petits Trolls
  • : Ressources documentaires pour amateurs de littérature Fantasy et écrivains en devenir...
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Bien le bonjour !

Pourquoi ce blog me direz-vous ? Et bien il fait suite à toute une série de recherches que j'ai entreprise dans le cadre de la rédaction d'un manuscrit. Oui oui un manuscrit que je suis en train d'écrire... manuscrit ayant pour objet la littérature Fantasy (comme vous devez vous en douter)... J'ai commencé à l'écrire il y a bien longtemps déjà... et je ne doute pas que j'achèverai ce travail dans bien longtemps également... caressant secrétement le doux rêve de me faire, un jour, publier.

Vous trouverez ici des documents et des informations glânés ça et là au gré de mes errances sur le net. En espérant que vous puissiez y apprendre des choses intéressantes...

N'hésitez pas à signaler votre passage par un petit commentaire, et si vous êtes vous aussi des auteurs en devenir alors je serai enchanté d'échanger avec vous !

Je vous souhaite à présent une agréable visite... !

Eussé

30 août 2007 4 30 /08 /août /2007 22:37
Des nouveaux liens ! La liste commence à s'allonger....


Le Grimoire Fantastique :
http://legrimoirefantastique.over-blog.com/
Le Monde de Zordar : http://zordar.over-blog.com/
Le Donjon de Naheulbeuk : http://www.penofchaos.com/warham/donjon.htm
L'Orée des Mondes : http://oreedesmondes.hebergement-perso.com/
Le Boudoir des Livres : http://leboudoirdeslivres.hautetfort.com/
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29 août 2007 3 29 /08 /août /2007 11:33

Tandis que nous étions, moi même et mon amoureuse, sur la route en direction de l'Ardèche... tss tss tss tss tss tss (ce sont les cigales !!... bon je sais j'imite très mal)... et que nous venions de traverser Paris, et que notre chaton démoniaque était en pension pour toute la durée des vacances, et qu'il nous restait encore 5h de route... il me vint une merveilleuse idée (il faut dire qu'étant donné que je ne conduisais plus, j'avais tout le loisir d'avoir des idées merveilleuses) : je présentais à mon amoureuse le schéma narratif de mon manuscrit pour qu'elle me dise ce qu'elle en pense.

Résultat on a bien du débattre pendant deux heures. Je conseille cet exercice à tout le monde... mettre à plat l'histoire et en débattre avec quelqu'un d'autre. J'ai pu me rendre compte de toutes les incohérences du récit et ainsi les corriger. Résultat je dispose maintenant d'un schéma narratif que je serai presque tenté de qualifier de "super extra giga génial" !

Bon... les plus grogons me diront qu'après presque deux ans d'écriture il serait temps d'avoir un schéma narratif parfait !?... Oui certes... Mais en fait mon schéma narratif a beaucoup changé... D'abord en lisant ce qui avait été écrit par d'autres, en tenant compte de l'avis des lecteurs, en corrigeant l'intrigue pour qu'il ne s'agisse pas d'une histoire réchauffée... Finalement en discutant avec mon amoureuse je suis arrivé à créer une intrigue qui non seulement me plait énormément, et qui n'est pas déjà vue. Au delà des incohérences, j'ai également simplifié l'intrigue en éliminant tout ce qui parasitait l'histoire et la rendait compliquée.

Poser son schéma narratif sur un document permet de visualiser les incohérences et les difficultés du récit... Plus important encore est de poser un calendrier à côté du schéma narratif afin de ne pas se perdre dans les dates et périodes mentionnées dans le récit et de garder ainsi une cohérence. Voici ci dessous un exemple de schéma narratif. Il faut savoir qu'un schéma narratif est composé : 

- D'une situation initiale
- D'un élément déclancheur
- De péripéties
- D'un élément de résolution
- D'une situation finale

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29 août 2007 3 29 /08 /août /2007 11:10

Voici quelques photos du Château du Haut Koenigsbourg qui, depuis ses 757 mètres d'altitude, domine la plaine d'Alsace (une vue tout simplement incroyable). Il date du début du 12ème siècle, une merveille du moyen âge. J'ai profité d'un petit séjour à Strasbourg pour aller le visiter et je n'ai vraiment pas été déçu car j'en suis reparti avec plein d'informations des plus précieuses pour mon manuscrit et des images merveilleuses en tête. Il faut savoir que le Château accueillait six gens d'armes, et qu'il s'agissait à l'époque de la plus importante garnison d'Alsace... et le guide nous a rappelé maintes fois qu'un château bien construit ne nécessitait que peu d'hommes armés pour le défendre, si il en possédait beaucoup alors c'est qu'il avait été mal construit car indéfendable !! Ca permet de voir d'un autre oeil les film américains et leurs châteaux remplis de guerriers !?...

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9 août 2007 4 09 /08 /août /2007 14:04
          Jean Ray l'insaisissable, par Thomas Owen
 

Je n'ai pas pu résister à mettre en ligne l'intégralité de ce texte de Thomas OWEN (publié en 1955 dans le numéro 11 de la revue "Bizarre") sur Raymond Jean de Kremer, alias Jean Ray, écrivain belge de génie malheureusement trop peu connu. Je suis un admirateur absolu de son oeuvre et je regrette qu'il soit si difficile à trouver dans les rayonnages des librairies...

 
Jean Ray est un personnage gothique. il tient du prêtre maudit et de la gargouille de cathédrale. il y a une part de « pierre » dans sa personne. Quelque chose d'un mur de prison qui enferme péchés, regrets, souffrance, sous l'indifférence glacée du mortier et des moellons.
Visage qui semble tout ignorer de ce qui se passe à l'intérieur. Visage qu'on n'oublie plus jamais quand on a eu la chance ou le malheur de le voir. Gothique, oui. Presque barbare. Certainement cruel. On l'imagine aussi bien sur un bûcher, qu'au pied d'un bûcher, torche en mains. Un hérétique ou un inquisiteur. Il est bon pour tous les rôles. Il a les yeux gris et froids, les lèvres minces et méchantes. Front et profil de Peau-Rouge, mais teint gris et blême. Teint de pierre. Main de pierre. Coeur de pierre. Cet homme - qui appartient si peu au monde des hommes - pourrait être bourreau à Venise, pirate en mer du Nord,trafiquant dans la Baltique, ou tueur à Chicago...
Il a touché à tout. A la médecine, à l'occultisme, à la magie. Il parle et écrit le français, l'anglais, l'allemand, le néerlandais et se débrouille en bien d'autres langues.
Je l'ai connu, il y a plus de vingt-cinq ans. Il écrivait, pour une revue estudiantine que j'avais fondée, un conte qui depuis a fait le tour du monde, traduit on dix langues peut-être : « Le Scolopendre ». L'honneur qu'il m'avait fait (Jean Ray figurait déjà à cette époque dans l'Anthologie des « Maîtres de la Peur » d'André de Lorde) fut à l'origine d'une étrange amitié. Je croyais m'attacher à un chêne. Je m'aperçus qu'il s'agissait d'une ombre. Il me remplissait à la fois d'enthousiasme et de dépit, car sans raison, sans avertissement, sans plus donner de nouvelles, il disparaissait durant de longs mois, et parfois même des années.
Son imagination forcenée, sa vaste culture, sa sensibilité diabolique étaient bien faites pour impressionner le jeune homme que j'étais. Ajoutez à cela les flots de whisky qui coulaient dans le gosier de ce redoutable mentor! Il m'arrivait, épouvanté des abîmes entrevus à travers lui, de me dire « C'en est assez! Je ne veux plus le voir! »
Je m'apercevais toujours que cette décision soudaine, correspondait toujours à une disparition de Jean Ray. Comme si le désir de son éloignement me venait une fois celui-ci devenu inéluctable!
Jean Ray est né à Gand (Belgique) en 1887. Il a vécu un peu partout, mais surtout dans les brumes. C'est un homme de ports plus encore qu'un homme de mer. Il a rôdé dans tous les entrepôts du monde. Il a la couleur de la poussière de rouille et de ciment. L'odeur du goudron, du mazout et des sacs de jute.
 
Londres, Hambourg, Amsterdam. Là il a « travaillé » plusieurs années. Mais je l'ai su en Islande, aux îles Féroé, aux Caraïbe.. Il pêchait, paraît-il. Mais sans doute, était-ce là une élégance verbale ? Ceux qui ont entendu parler de l'«Arctic», perdu depuis, corps et biens, vous en diraient long sur certains pélerinages le long de la Rum-row entre l'Irlande et la côte américaine !
Ce furent là sans doute les années les plus palpitantes de cette vie d'aventures. Tantôt étonnantes, tantôt sordides.
Homme déroutant et mystérieux, que j'ai retrouvé récemment après onze ans de recherches vaines, de fausses adresses, de boîtes postales et de mensonges fumigènes.
Jean Ray est sans cesse en fuite. il n'est heureux qu'insaisissable. Son besoin de liberté a toujours été une obsession. Caractère ombrageux et irréductible, qu'il tient sans doute d'une grand-mère peau-rouge. Car il y a aussi une « squaw » dans l'histoire!
 
Au siècle dernier le grand-père de l'écrivain, schipstimmerman anversois (charpentier de bord), s'éprend en Amérique d'une petite Peau-Rouge, servante chez des religieuses. Il la veut. Il l'épouse. il s'installe là-bas. Trois enfants naissent. Puis c'est le mal du pays. Le grand-père Ray reprend la mer et disparaît... Mais la petite épouse a l'âme aventureuse. Elle s'embarque avec sa progéniture et accueille un beau jour à Anvers, le volage, retour de croisière !...
Un des enfants de la Peau-Rouge tenace et orgueilleuse est le père de Jean Ray. Celui-ci est d'ailleurs très fier de sa grand-mère. Theresa da Silva, ou Dubois, ou Vandenbossche. Peu importe. Elle lui a donné un début de légende, un curieux profil de vautour, des lèvres minces et cruelles, des yeux de fer.
Car il y a une légende « Jean Ray». Il ne fait rien cependant pour l'entretenir. Je sais certaines choses pour les avoir vécues avec lui. La rencontre du cimetière de Bernkastel. La séance de tatouage de la belle Eveline. Le caviar de la mort... Je pourrai peut-être en parler un jour. J'en sais d'autres, qui m'ont été rapportées... De tout cela, quand on lui parle, il sourit, il n'a pas l'air de se souvenir. Il prend sa gueule de pierre ponce énigmatique...
Un mot pittoresque de lui. A R'dam, en bordée. Bagarre de femmes avec trois matelots lettons. (Il a un ascendant démoniaque sur les femmes, sur toutes les femmes.) Insultes, verres renversés, chaises brandies. Jean Ray est blême. Sa peau tourne au gris. Il met la main à sa poche revolver et dit calmement en allemand : « J'ai 7 balles et vous n'avez que 3 têtes!...» Puis il enlève du chargeur les 4 balles superflues et les jette à la tête des trois brutes.
                     
*
                
Chez Jean Ray, le physique et l'invisible sont sans cesse mêlés. Il n'a peur de rien. Ce n'est pas tant du courage qu'une absence totale de répulsion. il appartient à un monde un peu «souterrain». Celui des scolopendres, des reptiles, des caves, des ténèbres. A la lumière du soleil ses yeux se ferment. Il est fait pour la nuit, la pluie. Pas pour la clarté.
Sait-on qu'il fut considéré toujours par ses compagnons de navigation comme « Spidermaster? » Comme maître des araignées. Cela existe. Parfois, un homme dispose d'une immunité totale et d'un pouvoir magique sur ces bêtes répugnantes. Jean Ray non seulement les apprivoise aisément, mais laisse même courir sur son torse nu la noire tarentule, qu'il a d'ailleurs mise fréquemment en scène dans ses oeuvres.
Les ténèbres, c'est le vrai monde de Jean Ray. Celui de sa vie et de son art, car tout est chez lui confondu. Il me revient une longue conversation sur les miroirs, sur leur pouvoir maléfique ou poétique, sur la crainte qu'ils inspirent souvent, sur l'idée fréquemment exprimée en littérature qu'ils constituent une porte d'accès vers un autre monde.
« Le monde des miroirs ». C'est pour Jean Ray un monde d'une insondable horreur. Ceux qu'il voit apparaître parfois dans un miroir, à côté de son visage où il scrute le travail secret de la mort qui chaque jour lui grignote la face, ceux-là, il les sait marqués. Ils sont déjà de l'autre côté. Et il ne se trompe jamais! Et il exprime à leur propos, la sensation terrible de l'absence absolue, là-bas, de lumière. Les ténèbres y sont totales. Jamais et nulle part, il ne fait tout à fait « noir ». Mais dans le monde des miroirs bien! Il ajoute alors, avec beaucoup de sérieux : « Si quelqu'un entré dans ce monde, pouvait par quelque miracle en sortir, son coeur battrait à droite... » Y avez-vous pensé ?
 
 *
 
 Que dire encore de ce personnage insaisissable et d'un commerce aussi difficile que décevant? Qu'il est un virtuose de l'impolitesse. Qu'il boit trop. Qu'il recherche la peur comme une drogue, avec une avidité maladive.
Pour lui, la Peur est douce et bienfaisante. Il l'attend sans cesse comme d'autres la Mort.Mais la Peur, toujours avec lui, se refuse. On dirait qu'elle-même a peur.
Il y a chez Jean Ray, écrivain, une sorte de cadence et de griserie des mots, un usage fréquent des superlatifs, qui devient comme une incantation. C'est la magie des extrêmes. L'exaltation qui lui est nécessaire. Il en naît une ivresse véritable. Comme celle qui le poussa un soir - d'avoir évoqué la présence des fauves - à solliciter et à obtenir d'entrer dans la cage aux tigres. Il avait fini par se croire dompteur. Les tigres aussi, l'avaient cru et tout le monde... Et il n'eut aucun succès, parce qu'il avait cela tellement naturellement dans la peau, que chacun le prit pour un professionnel.
Lui, s'était piqué au jeu. Il fit son «entrée de cage » cinq jours d'affilée et partit finalement avec la femme de la baraque.
Aucun mérite non plus. Les femmes sont immédiatement aux pieds de cet étrange spadassin grisâtre et un peu sournois. Mais, ses amours sont   toujours marquées d'un signe fatal. Si vous le voyez jamais, demandez donc à voir son dos. Il y a là quelques marques mauves et profondes, qui sont des souvenirs de fer et de feu.
Traces de balles ou de supplices anciens ? Il ne le dira pas... Qui réussirait à faire sortir la vérité de cette tête de galérien ?


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7 août 2007 2 07 /08 /août /2007 10:41

Bon, après quelques chouinements pathétiques j’ai finalement eu les critiques souhaitées ! Gniark Gniark Gniark !! (rire démoniaque). Je tiens donc à remercier Ekwerkwe, Loba, Martlet, Arlequin... mais aussi tous ceux qui m’ont répondu sur le forum de 5ème Saison.

Me voilà donc avec des critiques tout à fait constructives et qui me seront particulièrement précieuses. En premier lieu je crois que tout le monde est d’accord pour me dire que l’ombre de Tolkien plane sur ma manière d’écrire (je plaide coupable...). Et Martlet ne pouvait pas me faire plus plaisir lorsqu’il écrit « on peut facilement imaginer quelqu'un raconter l'histoire au coin du feu », car dans mon esprit c’est entièrement ce que je souhaitais rendre comme impression. Pour ce qui est des adverbes je regarderai ça de pus près, de même que l’histoire du « jeune garçon » qui finalement n’en ai pas vraiment un et qui peut rendre le récit peut-être un peu confus...
 
Pour ce qui est de l’histoire il est en effet difficile de se faire une idée sur un passage aussi court. D’ailleurs il s’agit là du chapitre, et de loin, le plus court. Je songe même à le transformer en prologue.
 
Pour ce qui est du titre originel du manuscrit je suis en train de réfléchir pour le changer, car le titre actuel ne correspond finalement pas à l’esprit du texte.
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6 août 2007 1 06 /08 /août /2007 16:19

Bon, je sais ce n'est pas de la Fantasy, mais j'ai adoré l'intrigue (je sais que Magalie http://yseult.over-blog.net/, spécialiste Es Templiers est de mon avis). 

Le Dernier Templier, vu de loin, ressemble au Da Vinci Code. Il a la couleur du Da Vinci Code, il a l'odeur du Da Vinci Code mais ce n'est pas du tout, mais alors pas du tout du Da Vinci Code !.... Non ! L'action est rythmée, la recherche documentaire est poussée et on nous raconte pas des niaiseries historiques, et l'intrigue est géniale ! Et d'ailleurs quand on termine le livre on ne peut s'empêcher de penser... et si finalement l'auteur avait raison...



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3 août 2007 5 03 /08 /août /2007 15:53
Un article très intéressant intitulé « Heroic fantasy et modernité » écrit par Michel DELVILLE, chargé de cours en littérature anglaise moderne et littérature américaine (faculté de Philosophie et Lettres de Liège). Il a été publié dans la revue d’études anglophones « Sources », quatrième trimestre 2001
 
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3 août 2007 5 03 /08 /août /2007 15:44
Quelques liens intéressants !

Des blogs traitant de fantasy (bon le dernier est un peu gnangnan mais je ne suis pas sectaire)
http://fantasy.blog.mongenie.com/
 
Le site du festival Cidre & Dragon, sur lequel vous trouverez les infos pour la cuvée 2008
 
 
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2 août 2007 4 02 /08 /août /2007 11:54

Bien, force est de constater que mon premier chapitre n'a pas suscité beaucoup de réactions... 

Ecrire seul dans son coin ce n'est déjà pas très facile (on se demande si ce qu'on écrit mérite le nom de manuscrit) mais alors quand on le soumet à la critique bloguesque (kejikisme de blog) et que celle ci reste muette.... c'est franchement la déprime !!!... 

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1 août 2007 3 01 /08 /août /2007 21:42

Ils existent !! Je les ai vu ! Ils ont un royaume, une histoire, des colonies, une université et un kiosque à journaux !!!! Un drôle de pays que celui des Lutins, à n'en pas douter ! Pour ceux qui souhaiteraient s'y rendre vous trouverez ci-dessous ia carte vous y conduisant....

http://www.lutins.net/



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